Je ne connais pas la signification des paroles, est-ce dommage !!
ce que j'aime c'est la mélodie de cette chanson, la voix ivre de whisky et de cigarettes
Je ne connais pas la signification des paroles, est-ce dommage !!
ce que j'aime c'est la mélodie de cette chanson, la voix ivre de whisky et de cigarettes
beaucoup de génie dans ce monde pluvieux,
POESIE CHEZ LES CROQUEURS DE MOTS
Messieurs ! Assez plaisanté !
Chuuut ! Silencio !
Leçon de peinture : première !
Le noir !
Les bleus ! voilà…
Les verts, s’il vous plaît ?
Plus fort, plus de courage…
Les jaunes, les rouges…
Tous ensemble !
Merci messieurs !
Attention…
Quand je sors de Paris, Capitale poubelle,
Quand je fuis ses affiches qui m’engueulent en couleur,
Quand je laisse ses gris dans mon rétroviseur
Pour chanter quelque part, entre Loire et Moselle,
Je découvre ta face balayée d’hirondelles,
Et je redeviens peintre, et j’oublie le chanteur.
Ah ! Les ciels qui me donnent des leçons de peinture.
T’as des ciels, des tableaux de la Révolution.
Tes nuages crachés par d’énormes canons
Se bagarrent si haut quand on passe en voiture,
Qu’on dirait des navires en conquête d’Azur,
Et floconnent si bas, qu’ils me touchent le front.
Tes chaumières ont tout l’air de sortir d’une Bible
Rédigée par les soins d’un Moïse Normand,
Et tes prés sont d’un vert tellement comestible,
Qu’on s’y rêve cheval pour y paître un instant.
T’as des ciels de Vlamenque, mais d’un bleu qui voyage.
T’as des champs de Van Gogh, mais avec des odeurs.
T’as Monnet pour les eaux, les reflets, les vapeurs,
Et ces jungles fleuries dans les gares de village,
C’est tellement du Rousseau qu’on se dit c’est dommage,
Il y manque un lion souriant dans les fleurs.
Qu’ils me guident du ciel ou qu’ils soient à mes trousses,
Qu’ils soient d’or ou de cuivre, de brume ou de sang,
Ton soleil me révèle, selon l’heure ou le temps,
Des printemps japonais, des automnes de mousse,
Des étés pissenlits, patronnés par Larousse,
Des novembres de pluie, des hivers de diamants.
Et tes boules de gui suspendues dans le vide
Prouvent bien que la Gaule n’a jamais disparu,
Puisqu’elle est encore là, qui te lance un salut,
De ses mille ballons footballés par les druides.
Et pourtant, moi qui prend tes leçons de peinture,
Moi qui chante ta terre à tes propres enfants,
Moi qui, à force d’amour, ait perdu mon accent,
Et te taille en français des quatrains sur mesure,
Comme bien des amants, j’ai aussi ma blessure,
Que je garde secrète, mais qui saigne pourtant.
M’as-tu bien regardé ? J’ai la boucle Berbère.
M’as-tu bien écouté ? J’ai la voix d’un maçon.
C’est dans l’huile d’olive que je cuis mes chansons,
Et je parle des mains, et j’adore ma mère,
Et j’ai tant de pogromes dans mon cœur millénaire,
Que j’hésite parfois à manger du jambon.
Tu commences à comprendre pourquoi je m’inquiète,
Quand je vois le mépris qu’ont parfois tes enfants,
Pour les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Gitans
Qui n’ont pas le talent de passer pour poètes.
C’est au nom de tes ciels aux mouvantes peintures,
C’est au nom des concerts que dirigent tes vents,
C’est au nom de ma chance et de tant de tourments
Que je pose à présent ma question, ma blessure :
Est-ce vrai qu’on t’encombre avec notre nature,
A moins qu’on ne l’exprime d’une scène en chantant.
CREDO ( LUCIEN JACQUES)
Je crois en l'homme cette ordure,
Je crois en l'homme ce fumier,
Ce sable mouvant, cette eau morte.
Je crois en l'homme, ce tordu,
Cette vessie de vanité.
Je crois en l'homme, cette pommade,
Ce grelot, cette plume au vent,
Ce boute-feu, ce fouille-merde.
Je crois en l'homme, ce lèche sang.
Malgré tout ce qu'il a pu faire
De mortel d'irréparable.
Je crois en lui
Pour la sûreté de sa main,
Pour son goût de la liberté,
Pour le jeu de sa fantaisie.
Pour son vertige devant l'étoile,
Je crois en lui.
Pour le sel de son amitié
Pour l'eau de ses yeux, pour son rire,
Pour son élan et ses faiblesses.
Je crois à tout jamais en lui
Pour une main qui s'est tendue.
Pour un regard qui s'est offert.
Et puis et avant tout
Pour le simple accueil d'un berger.
Lucien Jacques
Le premier mai n'est pas très gai, je trime a dit le muguet
sois pas chicaneur
car tu donnes du bonheur
(G. Brassens)
car cinq devient un!! 1 kg devient 200 grammes
nous, devient je
ils, devient tu
chambre double
devient single avec supplément
jolie table rectangulaire devient impair, 5/7 moche
plus ou moins doué pour apprendre
C'est tout à coup l'exil dans un pays inconnu
ses mots ne sont ne sont plus les nôtres, on est un peu perdu
au resto, tu traverses une grande salle vide
pour être placée entre les chiottes et la cuisine,
plus loin c’est la cour.
Non, la solitude n’est agréable pour personne.
Elle s'enroule , aspire, statufie,
Se nourrit de nos états d'âme
La fuite, le refuge, l'isolement, le silence
Non pas doué ,ca prends l'eau, ca coule,
Tu veux t'en sortir, elle te rattrape
tu appelles, elle raccroche
Tu la jettes, elle revient, tu l'ignores elle est là,
tu l'écrases, la pilule, la sommeil, la voyage,
elle te colle, comme les bonbons et chamallows que tu t’envoies,
elle est sous tes semelles
dans ta bouche, devant tes yeux
elle transpire à ta place
Tu veux fondre, elle t'en empêche, elle te glu,
elle te caramélise, elle te muetise, te coupe, t'évince, te rend insupportable,
elle est devenue toi, te supplante,
C'est une secte avec beaucoup d'adeptes, une dope, un shoot,
c'est une religion sans amour
tu manges dans le papier gras du jambon,
tu te colles un masque vert sans gêner personne,
tu ne te laves pas le dimanche
Monstrueuse comme la pieuvre, tentaculaire, un jour elle te prend la main, puis le corps, puis le cœur, puis l'âme, puis t' avale, t'es foutu. Il n’y a vraiment personne pour empêcher tout ca ?
Nicole F
Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs ! (Le Petit prince)
beaucoup de joie et d'amour, faites comme les abeilles, plein les poches
sans parole
chaises vides
dernier marathon
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je vous dirai tout quand ce sera le moment quand je dirai bye bye OB